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Clarissa Connelly | Le réenchantement actif du monde

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La songwriter écossaise Clarissa Connelly revient, vendredi 12 avril 2024, avec son nouvel album World of Work, à paraître chez Warp Records. Un album qui révèle, une fois de plus, des chansons oniriques, en hommage au folklore nordique, aux chants médiévaux et à la pop moderne. Mais pas seulement…

Clarissa Connelly a beau être écossaise, elle s’installa très jeune avec sa famille à Copenhague, au Danemark. Là-bas, elle fit l’expérience de la musique et alimenta sa propre créativité grâce, notamment, à l’exploration de plusieurs sites sacrés, ainsi que celle de la mythologie et des sonorités propres à la culture nordique. Son premier EP paru en 2018, Tech Duinn, la fit connaître dans le monde entier.

Pour son premier album The Voyager, sorti quant à lui en 2021, elle part à la découverte des paysages scandinaves en mode rando. On retrouve dans cet opus les mélodies des anciens sites préchrétiens qu’elle a visités. Il est accompagné d’une application nommée Vandringen, qui permet à ses utilisateurs de rejoindre virtuellement ces mêmes sites et de réagir musicalement. Le projet reçoit le Nordic Music Prize, une distinction prestigieuse. Celui-ci couronne le travail de longue haleine et l’approche artistique de Clarissa Connelly.

Clarissa Connelly : une âme bel et bien en vie

Après ses voyages aux confins de l’infiniment grand de la nature scandinave dans The Voyager, Clarissa Connelly décrit à sa manière ceux intérieurs dans son second album World of Work, à paraître le 12 avril. Pour ce faire, elle prend le temps d’écouter les couches mélodiques se situant « juste en dessous de la couche de parole ». En outre, elle se laisse inspirer par les pensées de l’écrivain et philosophe français Georges Bataille. Et notamment celles faisant écho au rôle de l’extase et de l’expérience mystique dans la société moderne.

Multi-instrumentiste et interprète singulière, Clarissa Connelly nous livre dans World of Work ces moments feutrés inattendus dont elle seule détient le secret. C’est le cas, par exemple, dans son titre The Excess of Sorrow, Laughs. Et même si elle ne revendique pas sa foi catholique, contrairement au reste de sa famille, la songwriter a puisé dans Le Château intérieur de Sainte Thérèse d’Avila les sources de son interprétation libre de la façon de prier de cette dernière. Elle invite ainsi l’auditeur à concevoir l’existence de son âme et à la valoriser. Et ce, tout en partageant sa croyance en une beauté supérieure dont elle fait l’expérience, chaque jour, à travers sa musique.


Clarissa Connelly : site officiel

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