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Clio | Déjà Venise, déjà conquise

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Clio, la muse mythologique de l’Histoire qui raconte celle des hommes et leur mémoire. Clio, la fille de deux profs de l’Éducation Nationale que rien ne prédestinait à devenir auteure, compositrice et interprète. Après la sortie d’un premier album en avril 2016, la voici de retour avec son second Déjà Venise, à paraître vendredi 30 août.

Il y a du cœur dans cette rentrée de septembre 2019. Il y a de l’amour dans l’air et les désillusions qu’il suggère. Elles comptent avec Clio, une artiste originaire de Besançon, qui prend le soin de les conter à son tour. Elle se fait son petit nom bon an mal an depuis ses vingt-quatre printemps. À l’époque, ça prend la forme d’un petit bon pour enjoliver ses chansons offert par ses parents. Ça débouche sur une première rencontre, puis une seconde avec un certain Ugo Berardi. Ça se termine par une première programmation aux Trois Baudets en mai 2014.

De là, tout s’agite et se bouscule. Il faut dire que la petite Clio a des choses à dire. Elle exerce sa plume depuis l’enfance et ose s’accompagner à la guitare dès l’âge de vingt-deux ans. Elle remporte notamment le premier prix du carrefour de la chanson de Clermont-Ferrand en 2015, celui du tremplin francophone Le Mans cité chanson et les trois f de Télérama en 2016. L’institutrice fait son choix et opte pour la musique : heureuse décision.

Clio : Déjà Venise, déjà conquise

Après un premier opus mêlant les sons acoustiques d’une guitare aussi sèche que certaines de ses poésies, Clio revient avec son second vendredi 30 août. Déjà Venise valorise des sonorités plus synthétiques. Ainsi, claviers et boîtes à rythme poussent les mots dans leurs derniers retranchements. De la sonnette d’une porte d’entrée Au bar de l’oubli, les souvenirs se succèdent et les pensées optent pour la désinvolture. Amoureuse, Clio l’est plus que jamais.

Déjà Venise dévoile un enchaînement de petites scènes aux grandes intentions. Nous perdre au Louvre, pourquoi pas ? À condition que les noms des illustres peintres servent la cause des sentiments de Clio. Dans un inattendu appréhendé à la manière d’une Clara Luciani, T’as vu, aucun voile ne couvre mes émotions profondes. À toi de les prendre telles qu’elles sont et pour ce qu’elles sont. Chez toi, blotti dans ta solitude hurlant à faire tomber les murs. En concert dès le 8 octobre à Toulouse au Bijou, pour une série de lives à travers tout l’Hexagone. Histoire d’être à ton tour inspiré par Clio, muse de tes songes en écho.


Clio : Facebook | Photo : Étienne Dang

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