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Effigie | Une représentation peut en cacher une autre

effigie the end

Mais qui se cache derrière Effigie ? Un jeune groupe lyonnais dont la formation a été officialisée fin 2017. Plutôt un duo à vrai dire, qui fait rimer électro et rétro dans son premier single The End sorti en novembre. Une invitation au départ, malgré le titre choisi pour le morceau, afin d’explorer le microcosme bâti par David Marduel et Julien Méret.

Si leur projet musical Effigie vient à peine de naître, David Marduel et Julien Méret ne sont pas pour autant des amateurs. Le premier a fait des terres hip-hop sa patrie puis a diversifié ses collaborations en jouant et en composant notamment pour Côme. Le second vient du rock et de la scène psyché : il fut l’un des fondateurs du groupe The Socks en 2009.

« Aucun de nous deux n’avait envie de faire ce qu’il savait faire. L’idée, c’était plutôt de se servir de nos bagages, de les mélanger pour aller ensuite vers quelque chose de nouveau ». Aux grands « mots » les grands remèdes : le son d’Effigie axe son identité sur une connexion vraiment naturelle entre le songwriting de Julien Méret et le machines de David Marduel.

Une connexion qui ouvre des portes sur les mondes d’Effigie, matérialisés par l’avatar avançant masqué dans le clip réalisé par Simon Bonnefoy pour animer le premier single du duo, The End.

« Dès les premières images envoyées par Simon, on a senti ce côté mystérieux et poétique. Tout ce qu’il a créé correspondait à notre morceau, à notre univers et à ce que l’on voulait véhiculer. On a jamais eu de réelle volonté de se dissimuler, on ne voulait juste pas se mettre en scène sur ce clip. Ce qui ne veut pas dire qu’on le fera pas sur le prochain ».

Effigie : initiation inversée

Ainsi, The End marque le début de l’histoire d’Effigie, quand l’anonymat de sa figurine annonce la révélation à venir de ses créateurs. Une perspective qui attise la curiosité et qui colle aux évocations du duo portées par la voix de Julien Méret, rappelant subtilement certaines atmosphères de Tears For Fears et de Depeche Mode.

Deux groupes qui, contrairement à Kavinsky, The Strokes, Tame Impala et MGMT, ne font étonnamment pas partie des influences premières citées par Effigie, même si « en effet, on a déjà eu ces retours ».

Dans la jungle intérieure du groupe, ses pensées comme autant de prémices. Dans l’imaginaire de ses créateurs, les multiples représentations dont Effigie adopte le visage, de John Lennon à Paul McCartney, en passant par Princesse Leia, Zinedine Zidane, le roi lion et le dindon (?!).

Rendez-vous à l’automne pour la sortie du premier EP du duo. « Deux morceaux de cet EP sortiront avant l’été, l’un en clip live et l’autre en clip vidéo. Une tournée est également en cours de préparation. Les premières dates arriveront normalement dès le mois d’avril ».


Effigie : Facebook | Photo : Simon Bonnefoy

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