Dans la continuité de Fyfe et de Loïc Nottet, Venceslas Catz aka Invigo revient ce vendredi avec son troisième EP Feel. Deux ans après Artificial Love, les dérives électro planantes sont toujours au rendez-vous. Et elles ne manquent ni de séduction, ni d’énergie, ni même de poésie.
Derrière le pseudonyme d’Invigo, un artiste à part entière également producteur à ses heures. Venceslas Catz nous vient de Paris. Il se révèle depuis la sortie en janvier 2016 de son tout premier EP Outa Space. Air et Supertramp n’étaient pas loin, et la voix soyeuse de l’interprète répondait déjà à celle de Rhye.
S’il n’est pas question de lutter contre la gravité, chasser le naturel n’est pas non plus à l’ordre du jour. Dès lors, Invigo marque son territoire avec élégance. Il persiste puis signe avec un second EP dix mois plus tard : Artificial Love. De quoi nourrir les plus intenses espérances, avant un silence radio qui durera finalement deux ans.
Toucher subtil
Les compositions d’Invigo, dont les harmonies n’ont d’égale que la finesse des ressentis de leur auteur, trouvent leurs origines dans sa formation classique. Dix ans de violon au Conservatoire ! De quoi dépasser la technique pour aller à l’essence même des émotions qui chahutent et qui voyagent.
Dans Feel, son nouvel EP à paraître vendredi 21 septembre, Invigo choisit son titre Blueness, déjà présent sur Artificial Love en 2016 et réédité en mai dernier, pour initier la trame d’une histoire se faisait l’écho de celle de la trilogie cinématographique réalisée par l’Américain Richard Linklater entre 1995 et 2013 : Before Sunrise, Before Sunset et Before Midnight.
Ainsi, Lately en seconde plage puis Feel réinterprètent, façon Invigo, l’aventure de l’être, ce voyageur du temps et de l’amour. Et de cet autre ne le quittant jamais. L’occasion de faire revivre le duo formé à l’écran par Julie Delpy et Ethan Hawke sous les traits d’un lien inédit, sans nom si ce n’est le vôtre, entre confidences, passion et évasion.
Invigo : Facebook | Photo : Axel VanVan et Adèle Prieur