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James Righton | Décomposer pour se recomposer

james righton the performer

Trois ans après la révélation de son projet musical Shock Machine, James Righton revient vendredi 20 mars avec le premier opus de son nouvel élan solo : The Performer.

Les années 80 sont les siennes. D’une part, parce qu’il est né en août 1983. D’autre part, parce que leur romantisme forcené l’a finalement poursuivi. James Righton, leader du groupe Klaxons fut un temps, dévoile à travers son nouveau projet solo des intentions d’hier qui se mêlent à ses réalités d’aujourd’hui. Ainsi, son nouvel album The Performer fait tout autant écho à son allure singulière sur scène qu’à ses attentions paternelles.

Entre l’intimité d’un auteur, compositeur et interprète reconnu qui tente encore de se trouver lui-même, et celle d’un père de famille dont les deux chérubins ont bouleversé son existence, James Righton se rencontre. Il explore ce qui fait de lui un homme doué d’émotions dont le sens lui échappe encore. En tous les cas, pour certaines d’entre elles. Il prend le parti de courser pour en saisir toute l’essence pour sa musique, ses enfants, sa femme Keira Knightley, sa vie.

James Righton : dans la tendresse de mondes qui se confondent

The Performer offre une alternance musicale qui a su en amont s’imprégner des racines d’un son pop-rock très britannique. Quant aux différents messages qui s’y dissimulent, on ne tarde guère à les percevoir dans leur plus simple appareil. L’amour, plusieurs années après, n’est jamais bien loin des pensées de James, notamment dans le titre Start adressé plus particulièrement à sa femme. Il croise celui doublé d’un émerveillement certain dans Edie, en hommage à la naissance de sa fille.

En parallèle, The Performer rend compte de l’époque et de la perception que James Righton en a. Le Brexit est passé par là. Ainsi, James ne se prive pas de partager dans Devil Is Loose en quatrième plage un ressenti décrit dans sa conception comme « un bad trip sous acide avec le diable ». Une chose est sûre : l’hyperactivité créative de l’artiste anglais se confirme. Et les projets parallèles qu’il a accompagnés récemment, notamment pour Arctic Monkeys et Netflix, témoignent dans ce sens. Il se produira (si les conditions sont réunies) au MOMO Festival de Rotterdam le 16 avril prochain.


James Righton : Facebook | Photo : Raffaele Cariou

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