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Mô’ti Tëi | Hold him

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Antoine est Mô’ti Tëi, depuis quelques années déjà. Vendredi 18 juin 2021, il partagera son tout premier album Well Dressed Exile : Second Humming. Un huit titres qui plante le décor et qui met tout le monde d’accord.

Dans les canyons du plateau du Colorado, la chaleur est reine. L’homme se terre à l’ombre quand il ne dévale pas ses pentes à dos de cheval. Scrutant les alentours sous son chapeau, il est à l’affût de son dîner, attentif au moindre son qui le mettrait sur la voie avant l’heure. Une fois sustenté, il s’endort au coin du feu qu’il couvera, d’instinct, toute la nuit durant… Voilà le genre d’ambiance cinématographique qui nous happe lorsque l’on se met à écouter Mô’ti Tëi.

Auteur, compositeur et interprète originaire de Rennes, Antoine lance ce projet musical en solo après quatorze années passées au sein du groupe Last Echo. Biberonné aux chansons des grands noms de la musique folk rock anglo-saxonne, il réussit avec Mô’ti Tëi à fédérer ses influences de telle sorte à creuser toujours plus profond leurs propres inspirations. C’est ainsi qu’il incarne aujourd’hui le blues à sa manière pour retranscrire ce qu’il n’arrive pas à digérer. Notamment dans Well Dressed Exile : Second Humming, son premier album à paraître ce vendredi.

Mô’ti Teï : j’aurais voulu être à je suis

Ce premier huit titres a été enregistré il y a déjà presque un ans, quelques mois après la rencontre d’Antoine avec Marlon Soufflet, un musicien qui sait, tout comme lui, parler aux notes. Ce dernier est également ingé son. Derrière les émotions partagées à travers les différents titres de Well Dressed Exile : Second Humming, on perçoit la connivence des deux hommes ainsi que le soutien des amis de longue date, de la famille, des dizaines de contributeurs et de la ville de Rennes. Résultat : un album dans lequel Mô’ti Tëi dessine les contours d’un univers rien qu’à lui.

Les sentiments qui l’animent ont tout autant à voir avec ce qui le heurte, le bouleverse, qu’avec ces situations où il se déçoit lui-même. Entre cri d’alarme et colère intense, grands espoirs et indulgence quant aux fragilités des hommes, les textes initient un échange inédit entre Mô’ti Tëi et lui-même. La guitare, à la fois béquille et échappatoire, se laisse finalement posséder à l’instar de son maître. De quoi appréhender cette Distant Madness avec toujours plus de sérénité. Quitte à concevoir A Brand New Start, again. La moustache du cowboy n’y dissimule plus sa moue légendaire mais un sourire persistant, d’autres mots à dire et de doux baisers saisissants.


Mô’ti Tëi : Site officiel | Photo : Anne Marzelière

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