Soren Canto est le nouveau projet musical initié par François Colléaux fin 2018. Vendredi 29 novembre sortira le premier EP de cette aventure inédite et audacieuse, En mode avion. Pour l’occasion, il se produira en concert aux Bars en Trans le 6 décembre.
François Colléaux approche une quarantaine radieuse. Cet auteur, compositeur, interprète et multi-instrumentiste originaire de Vannes traverse le monde depuis déjà quelques années, bras dessus bras dessous avec son envie folle d’être constamment connecté à l’autre. Vogue la galère tout autant que son aspiration innée pour la musique et la poésie. À travers son nouveau projet Soren Canto, il chante la liberté d’être libre. Celle aussi de s’emprisonner soi-même dans une nostalgie qui, contre toute attente, met du baume au cœur.
Formé au piano dès l’âge de treize ans, François Colléaux est un aficionado au sens strict du terme. Bac « option musique » puis deux ans de percussions latines : il intègre l’Institut européen des métiers de la musique après un coup de foudre pour l’électro. Technique du son, MAO, spectacle vivant : il apprend également à changer de nom au gré de ses rencontres et de ses perspectives. Tour à tour, il est iOta, compositeur et machiniste pour Saint-Lô, le Fieffé Fou cramponné à son accordéon et le binôme du violoniste Jakez Lesire. Au contact des passants, il fait des rues qu’il investit les pierres de son édifice de vie. Récompensé entre autres au Festival de Quintin.
Soren Canto : « rendre à ton île ses falaises, son mystère »
Installé avec sa famille dans le Finistère à Douarnenez depuis bientôt dix ans, François Colléaux colporte ses chants à travers des courants d’air qui ont tôt fait de s’insinuer. Ses influences sont plurielles, « insulaires » comme il aime le rappeler à sa guise. À refaire, ce souffle en fin de paroles en mode Albin de la Simone. Soren Canto est une chanson du monde En mode avion qui parle aussi de ces amours délétères et si tendres à la fois. Ne plus savoir sur quel pied danser : Yann Destal et son univers ne seront jamais très loin.
Bâtir le sien contre lequel personne ne pourra rien, même s’il ne reste pas grand chose. Dans la stupeur aussi, les tourments amoureux retrouveront leur chemin. Voilà que la gratte remet ça. En nous, toujours ces silences si pernicieux. Si précieux. François Colléaux a appris à les apprivoiser pour que personne ne puisse plus les dompter. Et qu’ils se fracassent dans les intériorités multiples en tous et en un seul. Être. Plutôt que par l’être. Pour finalement se reconnecter à travers lui. Aucune crainte à avoir ni aucun tournis à l’horizon.
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