Menu Fermer

TheLongoodbye | En congé de lui-même

thelongoodbye tomer lavie premier ep

Tomer Lavie, aka TheLongoodbye, est un auteur, compositeur et interprète israélien que la vérité a trouvé et de bien des manières. Après la sortie de trois singles en 2020, il dévoilera vendredi 23 juillet 2021 son premier EP portant le titre de l’un d’entre eux : Tomorrow Never Came.

Orchestrate Your Sins : le titre ouvrant le premier EP de Tomer Lavie, Tomorrow Never Came, sonne comme une consigne à sa propre personne. Et pour cause : le folker israélien, de retour à Tel-Aviv, sa ville natale, s’enferma sans un mot dans un appartement à la déco dépouillée. Un matelas, sa guitare, un bureau, un vase, son unique fleur et des provisions, pour une semaine durant laquelle il s’enferma entre ces quatre murs sans mettre le pied dehors. Histoire de prendre de la distance avec les philosophes qui ne le quittaient plus à Berlin durant ses études supérieures. Histoire aussi d’écrire de la musique, rien que de la musique. Et de lui donner un nom : TheLongoodbye.

Pour les non-initiés, The Long Goodbye est un polar paru en 1953. Il fut écrit par l’auteur américain Raymond Chandler qui le considéra comme l’un de ses meilleurs romans policiers. En 1973, Robert Altman l’adapte pour le cinéma. En cinéphile averti, très sensible aux récits de détectives et de films en noir et blanc, Tomer Lavie y plonge tout comme dans les longs métrages mettant en vedette Jean-Paul Belmondo et Humphrey Bogart. Ainsi fut découvert le mystère du nom de son projet musical. Toutefois, l’erreur consisterait à croire que l’énigme de Tomer Lavie s’arrête là. Et c’est dire si l’homme à des pensées singulières à partager.

TheLongoodbye : In Over Your Head

Il semble que Tomer Lavie n’en soit pas à son coup d’essai question musique. Celui-ci a souhaité donner un nom original à sa nouvelle approche créative. Et ce, pour éviter de trahir le passé et de se trahir lui-même. Ainsi, dans son EP Tomorrow Never Came, il rivalise d’ingéniosité et de sensibilité pour mêler humour, ironie et romantisme. La touche vintage du cinq titres renvoie aux années 50 tout autant qu’il garde un pied dans nos réalités actuelles.

Un grand écart qui ne paraît pas pouvoir mettre en difficulté Tomer Lavie. Au contraire, quand TheLongoodbye tient la barre, l’exercice devient un véritable show. Tel celui du funambule marchant au-dessus du vide sans filet. Au-delà de la montée soudaine d’adrénaline, chacun est alors libre de se projeter dans cette composition aérienne à sa manière. Avec envie, nostalgie, mélancolie. Tout est dans le choix, dans la perspective, dans l’intériorisation et une fine appréhension des choses.


TheLongoodbye : Facebook

D'autres articles qui pourraient vous intéresser :