Shoegaze et dream pop toujours plus expérimentale au programme dans Althaea, le second album du duo londonien Trailer Trash Tracys, à paraître demain. Entre compositions japonisantes et sublimation vocale, le groupe a pris son temps depuis la sortie de son premier opus Ester il y a cinq ans. Le résultat est à la hauteur des attentes et offre une plongée en eaux troublées par le désir, la sensation et le plaisir.
Avec un tel nom de scène, le duo britannique Trailer Trash Tracys formé en 2011 par Susanne Aztoria et James Lee avait déjà en tête pas mal de choses. Entre autres, les perspectives vaporeuses et enivrantes tissant la trame de sa musique.
Celles-ci se confirment dans son nouvel album Althaea. Cette production allie une douceur subtilement dosée à une avancée instrumentale pointant vers l’Asie. On y retrouve les traditions du continent et une appréhension singulière des notes. De quoi nous sentir à la limite de l’ésotérisme.
Trailer Trash Tracys : créer l’Eden plutôt que l’espérer
Le premier single Eden Machine paru il y a quelques semaines annonce la couleur. Il décrit la confrontation entre ombre et lumière. De plus, il déroule le fil d’Ariane du duo au cœur d’un labyrinthe intérieur. Celui-ci est jalonné de prises de conscience et de tentatives d’évasion.
La Lune n’est jamais très loin dans cette épopée aux mille regards. Au Gong Gardens, 100 Aspects of The Moon témoignent de l’insidieuse volonté du band de prendre le contrôle. En outre, il s’agit de créer par lui-même les outils qui nous permettront d’en faire autant. Le 26 septembre prochain au Point Éphémère à Paris, il sera plus que jamais temps de suivre la voix de Susanne Aztoria. Et ce, pour aller dans le sens de la nôtre.
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