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Casablanca Drivers | ¿ Dónde estaban ?

casablanca drivers menu best of

Alexandre Diani, Nicolas Paolettilas Paoletti et Sébastien Santucci forment le groupe Casablanca Drivers. Ils ont sorti début février leur troisième EP : Menu Best of. Rencontre aujourd’hui avec ces rockeurs globe-trotters originaires de l’Île de Beauté, quelques jours après leur retour dans l’Hexagone.

Bonjour les Casablanca Drivers et merci d’avoir accepté cette interview. Vous avez entamé le 17 janvier dernier au Supersonic votre nouvelle tournée pour présenter votre dernier EP, Menu Best Of. Celle-ci vous a fait traverser l’Angleterre, la Californie et le Mexique. Quel serait donc, à chaud, le meilleur souvenir que vous gardez de cette épopée ?

Nicolas Paoletti : Globalement, la réaction des gens à l’étranger sur les nouveaux morceaux de Casablanca Drivers. On a été agréablement surpris et on ne s’y attendait pas trop à vrai dire !

Sébastien Santucci : La Capilla de los Muertos à Mexico City. On a joué dans une salle de concert gérée par le bassiste du groupe Rey Pila, qu’on adore et qui est très connu au Mexique. Par-dessus le marché, ce groupe est signé sur le label de Julian Casablancas. On touchait du doigt notre quête ultime. Le gars était au top, on a rigolé avec lui toute la soirée. Il est même monté sur scène avec nous pour jouer un de nos titres, Season. Il nous a arrosé de Mezcal du début (alors qu’on n’avait pas encore posé nos instruments) jusqu’à la fin. S’il y avait un truc à recommencer, ce serait cette soirée !

casablanca drivers live rey pila

Casablanca Drivers, c’est donc l’histoire de trois mecs originaires de Corse qui décident de monter à la capitale pour faire leur trou. Mais avant ça, comment occupiez-vous vos journées ?

Nicolas Paoletti : Alex et moi, on était en faculté de langues à l’Université de Corse. C’est là-bas que tout a débuté pour le groupe. On a commencé en reprenant des titres de groupes qu’on kiffait et après, naturellement, on s’est mis à composer les nôtres. Les journées peuvent être longues à Corte si t’as pas une passion comme ça.

Sébastien Santucci : J’étais étudiant également à Corte en éco-gestion. Nous étions amis à l’époque. J’ai intégré le groupe une fois que nous nous sommes tous installés à Paris.

Quel est le tout premier souvenir musical qui vous décida à faire de la musique ?

Sébastien Santucci : J’avais une formation piano à la base. Je me suis toujours intéressé à la musique électronique sans jamais vraiment jouer sur des synthétiseurs. Lors de notre arrivée à Paris, on s’est installés dans une grosse coloc’ avec Nico et d’autres amis. Je me souviens qu’il venait d’acheter un clavier MicroKorg. Petit à petit, je me suis fait la main dessus. On a pensé que ce serait pas mal d’ajouter une touche synthé au groupe. C’est comme ça que je me suis lancé.

Nicolas Paoletti : Le best of de Dire Straits que mon père écoutait en boucle dans la voiture lorsque nous partions en vacances. Ça m’a donné envie de commencer la guitare comme un bourrin ! (rires)

« Pour Casablanca Drivers, on choisit la stratégie offensive. On a mis du temps à se décider mais là ça y est, c’est sûr ! »

Votre univers, jusqu’au nom de votre trio résonnant avec le film Casablanca Driver, le premier long-métrage de Maurice Barthélémy sorti en 2004, est empreint d’une certaine folie que vous revendiquez. D’un hommage aussi, à l’humour et à l’absurde. Quelle est la chose la plus absurde que vous ayez faite dans votre vie, et avec le recul, avez-vous finalement réussi à lui trouver un sens ?

Sébastien Santucci : Dans ma vie, j’ai toujours aimé me jeter partout : dans des buissons, des ravins, des poubelles, des sols enduits d’eaux savonneuses avec un casque pour détruire une construction de quilles avec des bouteilles de bières. J’aime aussi faire une spéciale sur les dancefloors qu’on appelle « La Vague », où je retombe sur mon thorax. Ça me coupe souvent la respiration, j’arrive même parfois à m’exploser le menton. Si j’y ai trouvé un sens ? Bien sûr que oui : de haut en bas (rires).

Nicolas Paoletti : Un jour en colonie de vacances, j’ai fait croire que je m’étais pété la jambe pour éviter de descendre la piste rouge en ski car je ne voulais pas passer pour un guignol devant des filles (rires). Résultat des courses : je suis reparti en hélico sans me farcir le bus bien dégueu ! Ouais, j’ai trouvé un sens : faut mentir et tricher quelquefois, ça sert !

La bouffe tient a priori une place majeure dans votre vie. De votre premier EP sorti en 2014 intitulé 2002PIZZA à la pochette de votre troisième EP illustrée par ce hamburger rappelant celui de ce premier opus. En passant par votre quatrième place au gobage de jalapeños mise en avant sur vos réseaux et ce Casa’s Diner en seconde plage de votre Menu Best Of, option Extra Cheese (of course) : avec ou sans cornichons ?

Nicolas Paoletti : Avec cornichons, mais juste un seul (rires).

À quoi ressemble votre repas idéal ?

Sébastien Santucci : Avec mon père aux fourneaux, déjà. Ensuite, avec ma famille et mes amis autour de la table, et beaucoup de vins.

Nicolas Paoletti : Les fajitas de ma mère. Mais j’avoue que les soirées du père de Séb, c’est pas dégueu…

casablanca drivers band

Quels sont les trois choses qui vous manquent le plus de votre île natale ?

Sébastien Santucci : Le soleil jaune car à Paris, même quand il y a du soleil, il est gris ; l’odeur que tu respires, et ma famille.

Nicolas Paoletti : La mer, la vie tranquille, le confort de la maison familiale.

Casablanca Drivers repart sur les routes de France dès le 16 mars pour plusieurs autres dates dont deux en Corse fin mars. Quoi de prévu après votre dernière date à Troyes ?

Nicolas Paoletti : On est encore un peu dans le flou, on prend les opportunités comme elles viennent… Il y a peut-être des festivals qui seraient chauds. Nous avons d’ailleurs réussi à décrocher une date en Angleterre le 28 avril au Sabotage Festival à Manchester. On ne se prend pas trop la tête en fait, le gros du planning c’était les States et le Mexique. Maintenant, on chill !

Dernière question, et non des moindres : Messieurs Drivers, quel est votre stratégie de combat ?

Nicolas Paoletti : Offensive. Offensive ! On choisit la stratégie offensive. On a mis du temps à se décider mais là ça y est c’est sûr, on prend l’offensive ! (rires)


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