Pendant les grandes vacances, on peut voir La baie au loin et prendre le temps d’entendre son appel comme le fait Goël. On peut voir le sommet de la montagne, la gravir, puis voir tout le monde qui nous entoure. On peut apprécier un crépuscule étincelant, faire des rêves au beau milieu des champs. On peut se retrouver.
Au loin, les idées noires y compris la seule, pour entendre à nouveau sa voix et celle d’Ava Baya. Tourner sur soi-même, la tête tournée vers le soleil et le sourire aux lèvres, au son de Robert Finley. Sourire aussi au désordre car l’apaisement viendra après et avec Amelie Lucille. Danser avec elle, puis avec Mila Auguste, comme elle dit, « pour revivre encore ».
Au loin, un rock qui se pointe, celui de Laura Delson. Et dans les chimères d’Aurus, on aperçoit aussi cette vaste étendue bleue dans laquelle s’immerge Gal Musette, sans chercher à savoir s’il s’agit de l’océan ou du ciel. On y voit la Luna d’Emplty Machines s’y refléter, tout comme ce visage qu’on pensait oublié à jamais. Et que Wonderland interroge déjà, à l’ombre d’un arbre fluorescent.