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Gatha – Un virage pour nous choisir

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Elle a la voix perdue dans des émotions propres à chacun. Elle les exprime sans filtre avec comme phare le bout d’un tunnel qui la révélerait toute entière. Voici Gatha et son premier EP intitulé Renaissance.

Comment débuter plus intensément une carrière qu’en racontant l’histoire de sa réinvention ? Gatha est déjà née, elle existe sous les traits d’une héroïne qui dresse un bilan introspectif d’une vie déchirée, malmenée, mais dont la trame majeure demeure celle d’un élan conjuguant espérance et humilité.

Sur les bords de la Garonne, la Bordelaise a flâné à contre-courant pour finalement nous offrir son interprétation des remous de l’âme humaine dans un tout premier EP à paraître vendredi : Renaissance.

L’ancienne violoncelliste repérée lors de son passage au sein de groupe François and the Atlas Mountains y initie son « il était une fois » à travers cinq titres dessinant les prémices d’un univers faisant doucement écho à ceux d’Émilie Simon et de Clarika.

Ainsi, aux cordes accompagnant la nécessité d’un profond changement dans le titre album Renaissance répondent les sons électros des Amours Avortés, morceau mettant en lumière par la même occasion des textes empreints d’un réalisme à fleur de peau excluant toute tentative d’éviter la confrontation avec les sentiments qui nous animent, qui nous harassent, pour nous porter à nouveau vers notre destinée la tête haute.

Gatha détient la formule de la ténacité. Elle connaît le secret de l’expression poétique de ses regrets pour s’adresser aux nôtres, comme dans le titre Oublie tout, où la simplicité de ses vers transpercent notre volonté de nous y complaire.

On retrouve d’ailleurs cet effet « coup de pied au derrière » dans le premier single de l’EP intitulé Léo sonnant le glas des amours éphémères et des craintes de solitude pour un engagement sans amertume dans un amour qui transcende les formats et qui rassure.

En effet, la vie n’est pas la guerre et le vide pas l’enfer. Si tant est qu’on soit capable de regarder devant soi et de laisser aux médisants la faiblesse de croire que c’est en se conformant qu’on réussit à bâtir le sens de sa vie.

Car la vraie question que Gatha ne souhaite pas se poser un jour est bien celle-ci : quand ai-je abandonné ? Nul doute que sa Renaissance lui aura d’ores et déjà conféré les moyens de l’éluder définitivement pour se concentrer sur la suite de sa quête.



Retrouvez toute l’actualité de Gatha sur son site officiel et sa page Facebook©.

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