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Mackenzie Leighton | Créer sa route plus que de la trouver

mackenzie leighton touriste

Trois ans après la sortie de son premier EP éponyme, l’Américaine Mackenzie Leighton revient vendredi 26 juin 2020 avec un second intitulé Tourist(e). Une jolie déclaration d’amour à la France, mais aussi à la femme libre de se réaliser comme elle souhaite.

Mackenzie Leighton nous vient de l’État du Maine aux États-Unis. Elle arriva dans l’Hexagone en 2017. À vrai dire, la jeune auteure, compositrice et interprète avait déjà eu l’occasion de visiter un bout de France avec ses parents. Elle y revient seule et s’installe à Paris. Non seulement pour tourner une page. Mais aussi pour écrire de nouvelles lignes décrivant une existence « more relax ». À l’abri des projets que certains avaient déjà commencé à initier pour elle au pays de l’Oncle Sam.

C’est à l’âge de quatre ans que Mackenzie Leighton exécute ses premières gammes au piano classique. Quelques années plus tard, elle étudie l’activisme artistique à New York. En parallèle, elle fonde le duo Mizuna avec Geneviève Beaudoin. Le temps d’enregistrer un album soulignant les profondes inspirations folk, jazz et indie pop du band : la voici déjà dans l’avion. Et si l’atterrissage lui fit prendre conscience de cette distance qui peut parfois crever les cœurs. Si elle erre dans les rues de la capitale en s’interrogeant sur son véritable devenir, elle trouve dans la musique son répit et son salut. Une fois n’est pas coutume.

Mackenzie Leighton : Ladies Night

Multipliant les lives à Paris, mais également en Italie en 2018, ainsi que les premières parties, notamment celle de Jordan Mackampa, Mackenzie Leighton crée sa route plus qu’elle ne la trouve. Elle reste fidèle à ses influences artistiques, citant tour à tour Simon and Garfunkel, Andy Shauf, Julia Jacklin et Devendra Banhart. En parallèle, elle confère à ses chansons des airs de balades dream-pop aux perspectives audacieuses. Et ce, entre autres, du fait de ses collaborations. Pour son nouvel EP Tourist(e), elle s’entoure ainsi d’un collectif de musiciens et de producteurs venant tout autant du hip-hop, du rock que de l’électro.

Tourist(e) est à Mackenzie Leighton ce que la nuit est aux étoiles. Une myriade de ressentis qui s’entrechoquent pour voir naître une trame existentielle chère à l’Américaine. Elle s’est bien acclimatée à notre pays. Malgré tout, elle conserve la sensation de ne faire que passer. Dans cet entre-deux, elle explore son plaisir d’être seule. After All, la vie est belle sur les quais de Seine. Un dernier adieu à celle qu’elle fut dans I On the Opposite Shore Will Be. Un ultime hommage à ce bar de Portland où elle avant coutume de vivre d’autres histoires pas comme les autres. À sa prof de piano et à ses objets si incongrus. Voilà que Mackenzie Leighton finit pas emprunter les traits de Guillaume The Postman. Un facteur qui, le temps d’un été ou de toute une vie, marque de son sourire le quotidien de chaque habitant. Sans jamais dire son nom.


Mackenzie Leighton : Site officiel | Photo : Maxime Dujardin

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