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Laura Perrudin | Perspectives & Avatars

laura perrudin perspectives & avatars

Chanteuse, harpiste, compositrice, productrice et autrice, Laura Perrudin est de retour avec son troisième album Perspectives & Avatars le 9 octobre 2020. Ce disque, aussi original que conceptuel, contient douze chansons aux collaborations prestigieuses.

Philippe Katerine, Mélissa Laveaux, Becca Stevens. Mais également Emel Mathlouthi et Ian Chang (Son Lux, Moses Sumney) : le nouvel opus de Laura Perrudin, Perspectives & Avatars, s’appuie sur un concept d’écriture où chaque chanson est un personnage, un avatar. L’artiste y creuse le sillon d’une pop de plus en plus soul, électrique et dansante. Sa poésie franche dessine un jeu de rôles, de points de vues et de masques. Caméra subjective au poing, elle raconte les considérations existentielles et les obsessions d’un loup, d’un nuage, d’une chanson, d’une enquête de satisfaction. Ou bien encore d’une sorcière qu’on s’apprête à brûler vive.

Laura Perrudin est remarquée dès 2015 par le Monde, la BBC, FIP et les Inrocks, grâce à la sortie de son premier album Impressions. Suit Poisons & Antidotes en 2017, ovni pop aux frontières d’une soul teintée d’electronica. Et d’une folk expérimentale reposant sur l’utilisation originale d’un instrument créé pour elle : la harpe chromatique électrique. Prêtant sa voix singulière aux recherches et aux bidouillages électroniques qu’elle affectionne tant, elle compose un univers personnel très fort. En fait, celui-ci se matérialise à merveille lors de concerts surprenants où elle enfle la panoplie de la parfaite geek. Ainsi, pédales d’effets, laptops et loopers multipistes viennent augmenter sa harpe et sa voix.

Laura Perrudin : beatmaking intime et musique universelle

Laura Perrudin s’est produite sur de très nombreuses scènes françaises et internationales. Des scènes pop indépendantes les plus défricheuses à l’instar des Transmusicales de Rennes, de l’Eurosonic Noorderslag, du PopKultur Festival Berlin et du MaMA. Aux plus prestigieuses scènes jazz comme au théâtre antique de Jazz à Vienne, au Winterjazz Fest NYC, à l’EFG London Jazz fest, au Jazz à la Villette et au Paris Jazz Festival. Mélodiste pop aux sinuosités luxuriantes d’une Feist, d’une Lianne La Havas ou encore d’une Alice Phoebe Lou, Laura Perrudin est également fascinée par les recherches sonores les plus pointues. Et ce, dans la lignée d’une Mica Levi (Micachu), d’une Merrill Garbus (Tune-Yards) ou d’un Ben Frost.

À la manière d’une Colin Stetson de la harpe, son identité sonore prend racine dans un long processus obsessionnel de recherche sur son instrument. Le beatmaking très personnel qui en émane se nourrit aussi bien des grooves chaleureux de Georgia Anne Muldrow que des univers plus froids de Kate Tempest, James Blake, Radiohead ou Portishead. Les voix d’Erykah Badu, de Chet Baker, d’Esperanza Spalding ou de Jeanne Lee viennent parfois hanter ses inflexions. Elles révèlent les paysages jazz et soul dans lesquels Laura Perrudin a baigné depuis l’enfance. En réalité, celle-ci fait partie de cette génération qui ne rentre dans aucune case. Qui mélange les codes tout en refusant de choisir entre l’exigence de la recherche sonore et l’universalité de la musique pop actuelle.


Laura Perrudin : Facebook | Photo : Jean-Baptiste Millot | Sources : Agence Attitude

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