La huitième édition du Crak Festival se tiendra du 26 au 28 septembre à l’église Saint-Merry à Paris. Place à des expérimentations qui transcendent les frontières du son. Objectif : dessiner les contours d’une poésie rien qu’en musique. Skriber met en jeu deux pass duo pour la soirée du 27 septembre.
L’envie nous démange de mettre des mots sur ces univers musicaux tout aussi étranges que beaux. Mais pour l’heure, il s’agit surtout de se poser, d’écouter et de s’évader. C’est ce que nous propose à nouveau le Crak Festival en 2019 dans un cadre unique permettant de porter chaque son jusqu’aux étoiles. Une acoustique enveloppante, celle de l’église Saint-Merry, située à deux pas du centre Georges Pompidou. Elle offrira aux artistes l’opportunité singulière de dévoiler leurs secrets dans une intimité partagée.
Ainsi, la programmation musicale du Crak Festival témoigne une fois de plus de la volonté des organisateurs de briser les codes de la création musicale. L’idée est d’élargir les horizons en proposant un éventail de genres qui puissent étonner, bousculer, séduire passionnément. L’événement fut créé par l’association Babbel Productions en 2012. En parallèle des mélanges artistiques et sonores furent initiés ceux des publics. De plus, le Crak Festival est devenu au fil du temps « the place to be » afin de développer un vaste réseau entre la scène francilienne et ses équivalents en Europe et dans le monde.
Crak Festival 2019 : au-delà de l’écriture
Et c’est bien là le plus intéressant dans cette nouvelle édition du Crak Festival. Très souvent, la musique ne saurait être sans les mots. Pourtant, les artistes qui se produiront cette année cherchent justement à les inviter autrement. Peu de textes donc, mais des rimes suggérées à l’audience afin qu’elle s’approprie d’une autre manière la quête de chacun de ces aventuriers du son. Résultat : une foule d’histoires possibles, des dénouements qui tutoient l’espoir, le regret et la projection de soi.
Des rythmes incarnés de Mohammad Reza Mortazavi au duf ou au tombak en passant par les urgences embrassant l’espace décrites par Léa Bertucci au saxo alto et à la clarinette, les émotions se confondent. Elles donnent accès à des dimensions parallèles qui nécessitent qu’on prenne le temps de les visiter. Une exploration des spécificités d’instruments d’antan, actuels ou réinventés, à l’instar du quintet de musiques improvisées Pancrace, usant d’instruments dérivés de la vielle à roue.