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Emily Jane White | La métamorphose des consciences

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Emily Jane White s’apprête à monter sur la scène des Étoiles à Paris. Ce sera le 12 décembre prochain, au lendemain de sa première date française au Grand Mix de Tourcoing. Elle y révèlera entre autres les messages dissimulés dans son sixième opus Immanent Fire sorti le 15 novembre.

Emily Jane White n’a pas encore la quarantaine. Mais elle se projette déjà dans une seconde partie d’existence dans laquelle elle se verrait bien tenir la chandelle. Ou plutôt le flambeau : celui de générations perdues dans un consumérisme qui les détournent du fin mot de leur propre histoire. Trois ans après la sortie de son album They Moved in Shadow All Together, l’auteure, compositrice et interprète américaine originaire de San Francisco remet le couvert avec un sixième opus intensément nommé Immanent Fire.

Si elle ne dissimule plus depuis très longtemps ses inclinaisons féministes, citant notamment les écrits d’Emily Jane Brontë dans ses interviews, Emily Jane White innove malgré tout quant à son approche de l’intemporalité de ses évocations et de ses inspirations. Cantonnées jusque-là à permettre une identification libre par l’auditeur, les voici connectées désormais à des thématiques actuelles bien plus prégnantes dans le débat public. À l’instar de l’impact de l’homme et de ses activités sur l’environnement.

Emily Jane White : la fin vers un nouveau départ

Dans Immanent Fire, Emily Jane White aborde ainsi la question écologique à travers le prisme de la philosophie. Plus précisément, à travers celui du développement de principes et de concepts lui permettant de remettre certaines perspectives « à l’endroit ». Qu’on les partage ou pas, ces principes et ces concepts ont le mérite d’offrir une autre vision de l’être. Ainsi qu’une approche inédite de la question du réchauffement climatique et de celle de ses causes.

Ainsi, passant du principe métaphysique immanent pouvant se définir comme « un principe dont non seulement l’activité n’est pas séparable de ce sur quoi il agit, mais qui le constitue de manière interne. » Au concept de capitalocène pouvant quant à lui se définir comme « le passage à une nouvelle ère géologique, non pas sous l’effet de l’humanité toute entière, mais sous celui plus particulier de la dynamique du capitalisme », Emily Jane White invite l’auditeur à changer de point de vue. Ses voix angéliques, arrangées entre ombre et lumière par son acolyte Anton Patzner, l’y aideront sans aucun doute.


Emily Jane White : Site officiel | Facebook | Photo : Kristin Cofer

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