Feu! Chatterton, ou quand le brasier de l’âme s’emballe. Ou quand le rendez-vous est inattendu. C’est d’ailleurs souvent ainsi avec les plus belles plumes, les plus belles voix. Après un second album, L’oiseleur, sorti début mars, et un single inédit, Zoé, disponible on web depuis le 20 juillet, le groupe se produira à Beau c’est Festival vendredi 17 août : à ne pas manquer, à aimer à la folie.
Plutôt que d’écrire une énième critique frôlant l’adoration, de revenir sur les origines de leur rencontre, de leur perception si juste de la musique et du mot. Plutôt que de faire pareil : et si nous tentions de faire comme eux, autrement ?
Il faut dire que les membres de Feu! Chatterton savent inspirer lorsqu’il s’agit de montrer la voie de cette flamme qui attend si intensément d’être rallumée. Ainsi, quand L’oiseleur capturait ses petits oiseaux, Feu! Chatterton se faufilait dans l’ombre pour les libérer de ses filets avant qu’ils ne se fassent rôtir.
À l’aube, l’ivresse d’un climax universel
Alors, s’ils sont déjà plus de 58 000 sur Facebook à suivre Feu! Chatterton, ils ne seront jamais assez. Derrière les allures feintes de jeunes gens revenus de tout, une sensibilité collective qui magnifie la plume et les chants d’Arthur Teboul. Mais que dis-je, que fais-je donc là, à tenter de vous dépeindre l’indescriptible ?
Dans le temps, traversant son cours, des instants comme des bulles, d’une fragilité similaire à celle de cette existence si justement, si subtilement, si émotionnellement décrite dans chaque mélodie made by Feu! Chatterton. Me voilà à mon tour en effraction pour excès d’adoration. Finissons-en là, donc, sur ces quelques derniers mots : Beau c’est Festival, Bosset, vendredi 17 août, et partout en France, aussi.
Feu! Chatterton : Facebook | Photo : Arnaud Journois