Trois ans après la sortie de son premier album Don’t Let the Kids Win, Julia Jacklin est revenue le 22 février 2019 avec son second : Crushing. Elle sera sur la scène de la Loggia des Eurockéennes de Belfort dimanche 7 juillet dès 18h45.
Elle avoue sans rougir son amour pour Anna Calvi. Il faut dire qu’il lui fit acheter sa première Fender Telecaster, à l’époque où elle composait ses premiers morceaux. Sans trop savoir ce qu’était la vie de musicienne. Sans attendre quoi que ce soit. Depuis, Julia Jacklin a fait sa place dans le paysage des chanteuses folk internationales.
Cette Australienne de 28 ans a grandi à une centaine de kilomètres de Sydney. Elle commence à poster ses mélodies sur Bandcamp, puis tout s’enchaîne. Le label Polyvinyl Records la repère et la signe. Cette collaboration donne le jour à Don’t Let the Kids Win début octobre 2017. Il lui permet aussi de réaliser tout le pouvoir de son ambition.
Julia Jacklin : Crushing is not deceiving
Dans son second opus, Julia Jacklin gagne en confiance. C’est elle-même qui le dit. Dans une perspective tantôt électrique, tantôt mélancolique, elle laisse s’échapper les sentiments évanescents qui l’animent et la nourrissent. De Body à Don’t Know How to Keep Loving You, en passant par Good Guy en septième plage, on raffole de ses évocations à Aldous Harding et à Sharon Van Etten.
Après deux ans passés en tournée suite à la sortie de son premier album, Julia Jacklin a pris le temps de regagner un espace qui lui manquait. L’écriture de Crushing l’y aida. C’est pourquoi elle a repris la route. Australie, Europe, États-Unis : elle revient dans l’Hexagone cet été. Elle se produira notamment dimanche 7 juillet à la nouvelle édition des Eurockéennes de Belfort.
Julia Jacklin : Site officiel | Facebook | Photo : Nick Mckk