Thylacine | L’ange vint dans un désert chilien

Thylacine a sorti vendredi dernier le premier volume de son deuxième album ROADS. Il entamera le 25 janvier une nouvelle tournée internationale. Elle le conduira de la Turquie à l’Australie, en passant par l’Angleterre et bien sûr la France. Skriber vous offre deux places pour son concert lillois. Celui-ci aura lieu le 1er février à l’Aéronef.

William Rézé est Thylacine depuis la sortie officielle de son premier EP Intuitive en avril 2013. Ses compositions résonnent avec un chemin, ou plutôt des chemins. Des voies tracées dans la terre des hommes et dans leur esprit. Elles permettent au jeune compositeur angevin, pas encore trentenaire, de dépasser la notion et la réalité du voyage.

Ainsi, son premier album Transsiberian paraît en novembre 2015. Cette production est le fruit des deux semaines que Thylacine passa en train entre Moscou et Vladivostok. Sur les rails, il passe plus de 160 heures dans sa loco-studio. Il occupe ses autres heures à filmer ces territoires de contrastes, au contact des cultures et des gens qui les peuplent.

Thylacine : on the road again, again…

Dans sa vieille Airstream, Thylacine s’en va à nouveau. Il s’agit de cette caravane en alu distinctive que l’on retrouve notamment près des plateaux de tournage hollywoodiens. Il l’a retapée en studio d’enregistrement ambulant, avant de se la faire livrer à Buenos Aires. L’appel de l’Amérique du Sud a été entendu. Direction : la Cordillères des Andes.

Une fois de plus, le résultat est saisissant. Une symphonie d’airs de ce monde à l’autre bout de la terre. Une approche incarnée retranscrite dans le premier volume du nouvel album de Thylacine, ROADS. Il est paru le 18 janvier. Dans les voix de Weste, de Mr. J. Medeiros et de Julia Minkin, posées respectivement sur les titres El Alba, 4500m et Santa Barbara, la stase d’un sève. Elle y libère tous ses arômes les plus inattendus.

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