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Töfie | De l’espace à nous

tofie from earth

Suffisamment confidentielles en-dehors de Montpellier pour ne pas être éludées, les chansons de Sophie Thomas aka Töfie ont de quoi créer un petit évènement. Son nouvel album From Earth sortira le 10 mai, alors qu’une tournée européenne est déjà en cours depuis mi-avril. Elle passera demain par Montpellier, pour s’achever à Nîmes le 11 mai.

Écrire quelques lignes sur Töfie, c’est bien sûr commencer par écouter sa musique. Un savant mélange dont la cohérence peut être compliquée à déceler, voire même à concevoir. On saisit pourtant son ampleur en creusant le sujet. Une entreprise qui mène à l’essence de ce projet musical, né en 2012.

Qui est Töfie ? Pour répondre à cette question, il faut se plonger dans les différents contenus publiés sur le web par son label montpelliérain Linge Records. « Un label très DIY » comme me l’avait présenté Franck Rabeyrolles lorsqu’il me fit connaître Töfie. Et pour cause…

Sur la page de sa campagne de crowdfunding menée en 2014, on apprend ainsi que Linge Records fut créé en 2010, et que le label défend la « fausse musique » et les « musiques à refaire ». Vaste programme. « Vendant des concepts à tout-va » et s’adressant aux particuliers pour la modique somme de « 5 euros la minute », Linge Records dispose aussi de son propre commissariat, composé de Lucien Dall’Aglio, Lena Von Braun et… Sophie Thomas.

Bonne pioche et identité double

Au côté de la studieuse Sophie Thomas, auteure, compositrice et musicienne, avance donc Töfie. L’artiste interpréte ses tracks dans l’ombre d’une identité double. Et c’est ainsi depuis la sortie digitale en 2015 de son premier album Powers of Ten. Comme cela a, sans aucun doute, toujours été.

Influencée par Massive Attack, Björk et Fever Ray, la réinvention initiée par Töfie est la démonstration de sa pleine et entière maîtrise du bordel de façade dont elle appelle le règne de ses vœux. Résultat : From Earth développe une trame étonnamment fluide et en quatre langues. Entre synth-pop, trip-hop et paradigmes entêtants, les expérimentations de Töfie forment une réalité dark, industrielle et éphémère.

À l’aube, les pieds se détachent du sol. Une nuit, c’est tout le corps qui épouse la Gravity, plus que de seulement se laisser porter par elle. Et sur scène, La Sueur rythme les jeux de lumière et les battements de cœur. Heureux ceux qui se fient à Töfie : rendez-vous demain au Black Out à Montpellier et le 11 mai dès 21h au Spot à Nîmes.


Töfie : Facebook

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